Pays producteur de l’or noir : tel a toujours été le positionnement de l’Arabie Saoudite aux yeux du monde entier. Mais son désir de se diversifier lui confère une toute autre image : celle d’une nation qui veut donner l’occasion à ses autres secteurs de participer à sa réussite économique. D’ailleurs, une relance serait souhaitée à cette heure où les performances du royaume saoudien laissent à désirer. D’ici peu de temps, il sera peut-être amené à contracter des emprunts colossaux, ce qui ne risquera pas de combler son taux d’endettement déjà à 2 %.

La KAUST

La King Adbullah University of Science and Technology a été construite et inaugurée, lors du règne du roi Abdallah. Elle est considérée à présent comme la plus grande université du pays. L’établissement est un espace cosmopolite mixte qui abrite plus d’une centaine de nationalités. Ses principaux objectifs : encourager les étudiants à se lancer dans la recherche et à créer leur propre entreprise. C’est ailleurs la raison d’être du département « Innovation and Economic Development Department ». Le pays manque, en outre, cruellement de génies innovateurs, dont les nouvelles firmes contribueraient grandement à améliorer la situation économique et financière du pays.

Des secteurs profitables à tous

Le secteur privé possède un potentiel non encore exploité en raison du retard du pays au niveau technologique : retard que l’on pourrait rapidement rattrapé par le biais de transferts de technologies. Aussi, avec les nouveaux accords passés avec l’extérieur, l’Arabie Saoudite pourrait apprendre énormément de ses partenaires, à l’exemple de la France. La meilleure chose à faire serait de lancer le royaume vers la fabrication et la vente de NITC made in Saudi Arabia. Etant des produits en conformité avec la Charia du pays, les locaux pourront également en profiter. Quoi qu’il en soit, il faudra que la main-d’œuvre saoudienne suive des formations et profite de l’effet d’expérience pour que l’Arabie Saoudite se forge un avantage concurrentiel durable dans ce domaine.